«Nous pouvons être des peuples différents, vivre sur des terres aux climats différents, mais l’amour des plantes reste commun», — Emmanuel Nkweto, étudiant de l’URAP

«Nous pouvons être des peuples différents, vivre sur des terres aux climats différents, mais l’amour des plantes reste commun», — Emmanuel Nkweto, étudiant de l’URAP

Emmanuel Nkweto, 32 ans, originaire de Zambie, fais ses études en Russie dans une spécialité qu’il aime de tout son cœur. Un étudiant en master d’agronomie à l’URAP a trouvé beaucoup de points communs entre nos pays dans l’approche du travail. Il a parlé avec plaisir de sa formation, de sa famille et de son stage à l’URAP.

"L’agronomie est ma passion. Nous avons une entreprise familiale — une ferme qui cultive du maïs, du manioc et du blé. Les moments les plus heureux de mon enfance y sont passés. Mais mon père est mort il y a trois ans, et notre mère a encore 6 enfants adultes: trois frères et trois sœurs. Je ressens toujours mon devoir envers mon père: je dois diriger la ferme et m’occuper d’une famille nombreuse.

Il y avait des choses que je ne comprenais pas en agronomie à cause du manque d’éducation de base. Je pense que certaines récoltes ont été perdues parce que mes parents et moi ne connaissions pas les bases. Par conséquent, je me suis fixé comme objectif d’obtenir une formation supérieure en agronomie et de comprendre toutes les problématiques de la culture des plantes qui m’intéressaient au quotidien.

Après avoir obtenu mon baccalauréat en Zambie, j’ai terminé ma maîtrise en cultivation de céréales dans mon pays et j’ai réussi à travailler pour le gouvernement. Et puis j’ai décidé de m’inscrire au cours des masters en protection des végétaux: des places étaient proposées en Chine, en Afrique et en Russie.

En rêvant d’élargir mes connaissances, d’aller au-delà de l’agriculture africaine, je suis allé sur un autre continent. J’ai choisi la Russie parce que la production agricole est au plus haut niveau ici. Et, bien sûr, à cause du climat différent: il existe une technologie différente pour la cultivation. Par exemple, l’invention d’hybrides qui utilisent l’humidité hiver-printemps pour obtenir la récolte a fait une percée dans la cultivation du maïs en Russie. En Afrique, cette invention peut être pertinente lors de sécheresses prolongées.

A l’URAP, je prévois de poursuivre mes études de troisième cycle et après avoir terminé mes études, je retournerai chez moi. J’utiliserai les connaissances acquises en Russie au profit de la production agricole de mon pays. Et, bien sûr, j’aiderai la famille à gérer notre ferme.

Maintenant, je travaille à l’URAP sur le développement d’un moyen d’éliminer les mauvaises herbes qui sont destructrices pour les cultures nobles. Nous avons abordé ce sujet avec mon conseiller scientifique et nous nous sommes immédiatement rendu compte qu’il y avait une recherche importante devant nous, où la chimie, la biologie, la physique et l’agronomie sont étroitement liées.

Donc, au cours de mes études, j’ai été surpris qu’il y ait beaucoup de points communs dans les principes de la cultivation des deux pays. Il ne s’agit même pas des outils ou des réactifs, mais de l’approche humaine du travail que vous faites avec amour. Oui, nous pouvons être des peuples différents, vivre sur des terres aux climats différents, mais nous avons un amour commun pour les plantes et une approche professionnelle du métier d’agronome. La Russie est devenue plus proche de mon cœur dès les premières leçons d’agronomie avec les professeurs de l’URAP".

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