«Je suis heureux de voir le sourire de mes patients» — Karen Karapetyan, doctorant à l’Institut de médeine de la RUDN

«Je suis heureux de voir le sourire de mes patients» — Karen Karapetyan, doctorant à l’Institut de médeine de la RUDN

Karen Karapetyan est doctorant au département de chirurgie orale et maxillo-faciale et de dentisterie chirurgicale de la RUDN. Dans une interview avec Karen Karapetyan vous découvrirez l’importance de la dentisterie, la nécessité de la technologie numérique en dentisterie, pourquoi il est important que les dentistes s’engagent dans la science et quels sont les stéréotypes sur les dentistes.

Pourquoi avez-vous choisi la «dentisterie»?

Je voulais devenir médecin depuis mon enfance. Dès ma sixième année à l’ecole secondaire j’envisageais d’entrer à l’institut de médecine, et plus tard j’ai commencé à préparer l’examen d’État unifié.

Qu’est-ce qui apporte de la joie dans votre profession ?

Des sourires et des mots de gratitude de la part des patients. C’est motivant et énergisant. J’aime aussi les colloques, les congrès et les stages de formation.

Quelles sont les qualités d’un dentiste ?

Professionnalisme, honnêteté et méticulosité dans leur travail. J’ai toujours été entouré de professionnels — cela me permet de me développer et de m’inspirer.

Qu’est-ce qui ennuie tous les dentistes?

Pour moi en tant que chirurgien c’est un mystère de savoir pourquoi les patients retardent les traitements dentaires jusqu’à ce qu’il soit extrêmement difficile de restaurer leurs dents. Peut-être ont-ils peur de la douleur. Mais grâce aux anesthésiques modernes, il est possible de réaliser toute manipulation sans douleur. En plus un protocole photographique montre au patient la présence ou l’absence de pathologie dans la cavité buccale. Cela augmente le QI dentaire (degré de compréhension du processus de traitement, des étapes, de la nécessité ou non d’une manipulation particulière) chez les patients et facilite leur interaction avec les médecins.

Quels stéréotypes sur la profession dentaire rencontrez-vous?

  • Les dentistes gagnent beaucoup d’argent. Oui, mais uniquement des spécialistes compétents et demandés, comme dans tout autre domaine.
  • Dans les pays développés le niveau des cliniques dentaires est plus élevé qu’en Russie. Ce n’est pas vrai: à Moscou, à Saint-Pétersbourg et dans d’autres villes il y a des spécialistes de haut niveau. Ils surpassent même leurs collègues étrangers dans la qualité de leur travail.

Se brosser les dents, éviter les sucreries... Quelles autres formes de prévention dentaire existe-t-il ?

Aujourd’hui, la tendance n’est pas au traitement, mais à la prévention des maladies. C’est moins cher et donne des résultats durables. Vous pouvez manger des sucreries, d’ailleurs. Surtout le chocolat noir. Il contient un pourcentage élevé de cacao, qui a un effet bactéricide. En même temps, n’oubliez pas de vous brosser les dents immédiatement après chaque repas.

Quel est le sujet de votre thèse de doctorat?

Nous travaillons sur le traitement conservateur des patients présentant des problèmes d’occlusion squelettique. Le traitement conservateur n’implique pas de chirurgie lourde, en particulier la chirurgie orthognathique (chirurgie visant à raccourcir ou à allonger la mâchoire — supérieure, inférieure, ou les deux en même temps) et l’extraction des prémolaires (les dents situées entre les canines et les dents masticatrices). Un traitement conservateur signifie, avant tout, la disponibilité d’un support osseux. Ces mini-implants permettent d’éviter une chirurgie lourde.

Pourquoi les dentistes font-ils de la science ?

La science est un aspect important de la médecine fondée sur les preuves. Au département de chirurgie orale et maxillo-faciale et de dentisterie chirurgicale de la RUDN nous développons et améliorons les approches dans le traitement de diverses pathologies dentaires.

Par exemple, je travaille au développement d’un brevet de modèle d’utilité pour le traitement conservateur des anomalies de l’occlusion chez les enfants et les adultes. Cela facilitera et améliorera la qualité du traitement des patients présentant une forme nosologique de pathologie (tel ou tel diagnostic).

Parlez-nous de vos récentes victoires aux Olympiades panrusses des doctorants en la médecine et à la Conférence panrusse scientifico-pratique des jeunes scientifiques.

Tous deux m’ont été offerts par le département de chirurgie maxillo-faciale et de dentisterie chirurgicale.

Aux Olympiades dans la section chirurgie j’ai dû marquer des zones anatomiquement significatives sur la préparation, poser 2 mini-implants sur la mâchoire inférieure et parler de mon université et du département. Lorsque je me préparais, je ne pensais pas au fait que je gagnerais la première et la troisième place. J’étais trop attaché au processus de préparation. Il s’est avéré que le sujet «Traitement conservateur de la forme squelettique de l’occlusion distale» dont nous avons parlé a suscité un grand intérêt de la part des participants, des présidents de comité, des membres du jury et nécessite un travail approfondi, une systématisation. C’était un plaisir de faire partie des leaders, étant donné la grande compétition entre les collègues de Moscou, de Saint-Pétersbourg et d’autres villes.

Quelles sont les nouvelles technologies que vous considérez comme les plus importantes dans le domaine de la dentisterie ?

Le domaine dentaire est bien investi. Elle se développe activement en tant que science appliquée et en tant que technologie additive (fabrication de modèles 3D d’organes, de tissus, de dents et de mâchoires). Cela nous ouvre de nouvelles possibilités. Par exemple, il est possible de sauver une dent ou de réaliser une opération d’autotransplantation — lorsque votre propre dent de sagesse est transplantée au bon endroit.

Pourquoi est-il nécessaire de numériser le processus de traitement ?

Grâce aux méthodes de diagnostic modernes et aux scanners 3D, nous pouvons réduire les erreurs de mesure dans le diagnostic et le traitement des patients à 10-12 microns. C’est environ 10 fois moins que l’épaisseur des cheveux d’un adulte. En même temps, la précision est superbe. La qualité du traitement atteint un nouveau niveau, permettant de combiner la réhabilitation fonctionnelle et esthétique.

3 raisons d’entrer à l’Institut de médecine de la RUDN

  1. La RUDN a tout pour la science — plus de 200 laboratoires et 40 centres de recherche;
  2. Des normes élevées en matière d’éducation;
  3. Diplôme reconnu internationalement.

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