Un biologiste de l’Université RUDN a déterminé ce qui détermine l’activité des microbes du sol et comment le changement climatique l’affecte

Un biologiste de l’Université RUDN a déterminé ce qui détermine l’activité des microbes du sol et comment le changement climatique l’affecte

Le biologiste du RUDN a nommé le principal facteur moteur qui détermine l’activité des micro-organismes du sol dans différents écosystèmes. Les résultats aideront à mieux comprendre les processus qui se produisent et se produiront en raison du changement climatique.

Le réchauffement climatique modifie les conditions dans toutes les régions de la Terre. Des écartstout aussi importants suivent les changements de température et deprécipitation. Par exemple, les changements dans l’activité des microbes dans le sol. Les micro-organismes du sol sont une composante importante du cycle du carbone. Si leur activité change, cela implique une restructuration de l’ensemble du système. Il n’y a pas de compréhension sans ambiguïté de la façon dont le réchauffement climatique affecterala communauté microbienne dusol. Il existe des hypothèses et des théories qui sont testées en laboratoire. Un biologiste L’Université RUDN a étudié cet effet sur l’exemple de différents écosystèmes avec un changement de hauteur.

«Le gradient d’altitude dans les montagnes est un » laboratoire ouvert " pourétudier les hypothèses environnementales et analyser les effets attendus du réchauffement climatique. Si l’on considère les propriétés du sol dans des zones allant de la forêt aux prairies alpines, la teneur encarbone changele plus. Cela est dû à une diminution de la température de l’air et à une augmentation des précipitations. Pour cette raison, la décomposition microbiologique de la matière organique du sol ralentit, ce qui entraîne une accumulation de carbone. Leréchauffement de la lobale G modifie la distribution de l’activité microbienne du sol en fonction de la hauteur. Par conséquent,pour prédire les changements causés par le réchauffement climatique, il est nécessaire de quantifier l’activité des communautés microbiennes à différentes hauteurs du gradient«, — Candidate des sciences biologiques Kristina Ivashchenko, maître de conférences au Département d’aménagement paysager et d’écosystèmes durables de l’Université RUDN.

Les biologistes ont étudié différents écosystèmes sur la pente du mont Tkachukha au nord-ouest des montagnes du Caucase. Le dénivelé dans la zone sélectionnée est de 1,2 km. Sur la pente, cinq zones peuvent être clairement distinguées — forêt mixte, forêt d’épicéas, forêt de feuillus, prairie subalpine et prairie alpine. La propagation de la température annuelle moyenne sur le site est de 3,2 à 5,6 ° C. Dans chaque zone, les biologistes du RUDN ont identifié 12 sites, prélevé des échantillons de sol et étudié la couverture végétale.

Les biologistes ont constaté que la distribution des enzymes du sol qui sécrètent des micro-organismes ne peut pas être expliquée par des changements de hauteur et de teneur en nutriments seuls. Par exemple, l’activité de la leucinaminopeptidase dépend du type de végétation et de l’abondance de l’herbe, la β-glucosidase dépend du rapport entre le carbone et l’azote et la phosphatase dépend de la température. Dans les résultats, les biologistes ont qualifié le couvert végétal (diversité des espèces, composition, densité) de principal facteur déterminant de la modification de l’activité microbienne dans différents écosystèmes.

«La couverture végétale est sensible au réchauffement climatique. À l’avenir, les zones de végétation changeront inévitablement. La diversité des écosystèmes dans les différentes zones climatiques créera de nombreux scénarios d’activité microbienne dans les sols dans des conditions de réchauffement climatique. Par conséquent, la rétroaction des écosystèmes au réchauffement climatique deviendra plus incertaine. Lesrésultats donnent une compréhensiondes modèles et des forces motrices de l’activité microbienne du sol dans l’ensemble du spectre des écosystèmes de la zone climatique tempérée» , — Candidate en sciences biologiques Kristina Ivashchenko, maître de conférences au Département d’aménagement paysager et d’écosystèmes durables de l’Université RUDN.

Les résultats sont publiés dans la revue Applied Soil Ecology

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