Les doctorants de la RUDN de l'Équateur et du Mali ont remporté la victoire au Festival de la créativité scientifique et technique «Personne devant!»

Salazar Flores Christian Alexander

Projet: «Le problème de la gestion de la qualité de l’eau dans les pays tropicaux (le cas de la République de l’Équateur)»

À propos du projet: quelle est son utilité et pourquoi as-tu choisi ce sujet?

Le sujet est très pertinent dans la plupart des régions de la République de l’Équateur. L’hypochlorite de sodium est utilisé comme désinfectant pour la désinfection de l’eau. Combiné à la teneur élevée en matière organique naturelle caractéristique des masses d’eau des écosystèmes andins, il produit des sous-produits cancérigènes.

J’ai étudié la qualité de l’eau d’une source d’eau de surface urbaine située dans l’écosystème tropical andin de la République de l’Équateur. J’ai élaboré deux scénarios permettant de remplacer la désinfection au chlore par une désinfection aux ultraviolets d’intensité variable. Cela permettrait de résoudre le problème des sous-produits de désinfection lors du traitement de l’eau.

Comment ton projet va-t-il améliorer le monde et aider les gens?

Le problème de l’approvisionnement en eau potable de qualité est une priorité pour assurer le bien-être sanitaire et épidémiologique de la population. La prévention des infections d’origine hydrique est liée à un traitement de l’eau de qualité. Cependant, lorsque l’eau est désinfectée avec des réactifs contenant du chlore, des sous-produits de désinfection toxiques, dangereux pour la santé publique, sont formés. C’est pourquoi de nouvelles technologies, telles que la désinfection par UV, sont de plus en plus utilisées dans le secteur de l’eau. En règle générale, le choix du «meilleur» système de traitement de l’eau repose sur des contraintes économiques et techniques. Néanmoins, l’industrie du traitement de l’eau peut être responsable d’un impact environnemental global significatif.

Dans mon projet, outre la prévention de la formation de sous-produits indésirables lors de la chloration de l’eau, j’ai analysé les technologies les plus respectueuses de l’environnement. Elles produisent des processus plus propres et plus durables qui garantissent une meilleure qualité de vie au consommateur du produit final.

Pourquoi t’es-tu lancé dans la science et quel est ton rêve «scientifique»?

Depuis mon enfance, j’ai toujours cherché à comprendre les causes des phénomènes qui m’entourent. Mes parents ont encouragé mon intérêt pour les sujets scientifiques. Parfois, mon père m’emmenait sur son lieu de travail, où il me montrait comment préparer des échantillons pour les examiner au microscope. Ma mère me disait: «La cuisine est un grand laboratoire». Lorsque nous cuisinions ensemble, nous mélangions des substances ménagères, faisions des solutions et observions la solubilité de différents produits.

Le désir de faire de la science s’est renforcé au fur et à mesure que je poursuivais mes études. Mon principal mentor en sciences a été Anna Igorevna Kurbatova, ma directrice de thèse. C’est elle qui m’a conseillé de ne pas avoir peur de participer à des conférences, de m’efforcer de m’auto-éduquer, de mener mes propres recherches scientifiques, d’écrire des articles et de faire des discours.

Diakité Simbo

Projet: «Le développement de technologies de lutte contre les maladies pour les nouvelles variétés de blé destinées à être plantées dans les pays à climat chaud»

"Le blé est l’aliment de base de millions de personnes en Afrique. L’Afrique dans son ensemble, ainsi que les pays africains pris individuellement, ne peuvent pas subvenir à leurs besoins avec du blé. L’une des principales raisons est la flambée des prix. La consommation annuelle de blé au Mali dépasse 200 000 tonnes, dont environ 70 % sont importés.

Les raisons de la faiblesse des rendements et de la qualité des grains de blé au Mali sont les suivantes:

• sous-développement de la mécanisation agricole;
• manque de semences de qualité;
• prix élevés des biens de production agricoles;
• manque de subventions et forte infestation de mauvaises herbes;
• infestation massive par divers organismes phytopathogènes.

L’un des moyens d’augmenter les rendements consiste à sélectionner des variétés à haut rendement présentant une résistance accrue aux agents pathogènes et à développer des technologies de culture adaptées à ces variétés.

Mon objectif est de développer des technologies de résistance aux maladies pour de nouvelles variétés de blé adaptées à la culture au Mali. L’introduction de variétés russes de blé de printemps de haute qualité et l’utilisation de pesticides russes pourraient constituer une voie prometteuse pour mon pays et pour l’Afrique dans son ensemble. Cela permettra de réduire la dépendance à l’égard des importations".