Le médecin de RUDN a nommé les plus sensibles à l’inflammation des travailleurs des voies respiratoires des usines de travail des métaux
Pour le diagnostic de l’asthme et d’autres maladies, une évaluation du monoxyde d’azote expiré est utilisée. Ce composé est normal à l’expiration chez toutes les personnes, cependant, s’il y a une inflammation dans les voies respiratoires, la quantité de monoxyde d’azote expiré augmente. Les travailleurs des entreprises métallurgiques sont exposés au risque de maladies respiratoires en raison du fait qu’ils doivent inhaler des particules. Le médecin de RUDN, en collaboration avec des collègues du Kazakhstan et des États-Unis, a appliqué une évaluation du monoxyde d’azote expiré pour savoir, certains des travailleurs de l’industrie métallurgique ont un plus grand risque d’inflammation dans les voies respiratoires.
«Le traitement secondaire des métaux implique l’exposition à des niveaux suffisamment élevés de particules inhalées. Nous avons étudié dans quelle mesure le travail des métaux est associé à une teneur élevée en oxyde nitrique expiré, qui est considéré comme un biomarqueurde l’inflammation des voies respiratoires », - Docteur en sciences médicales Denis Vinnikov, professeur du département de biochimie nommé d’après l’académicien T. T. Berezov, Université RUDN.
Les médecins ont examiné 80 travailleurs d’usines de métallurgie au Kazakhstan. De ce nombre, 41 % géraient l’équipement, 33 % étaient soudeurs et installateurs, et les autres travaillaient dans l’administration. Les participants ont rempli un questionnaire indiquant les comorbidités, les sources supplémentaires possibles de particules autres que les conditions de travail, les attitudes à l’égard du tabagisme et d’autres données.
La quantité d’oxyde nitrique expiré était associée à l’âge, à la position et au tabagisme. Les soudeurs et les installateurs ont beaucoup plus d’oxyde d’azote dans l’air expiré que les opérateurs d’équipement, même si ces derniers sont plus exposés aux particules. Les soudeurs et les installateurs avaient un taux de monoxyde nitrique dans l’air expiré en moyenne de 44,8 ppb (particules par milliard),avec une norme de25 ppb.Lesopérateurs et les agents administratifs avaient une moyenne d’environ 24 ppb.De tels résultatspeuventindiquerque les soudeurset les installateurs ont des processus inflammatoires dans lesvoies respiratoires, n’est pas directement lié aux particules.
«Les travailleurs de l’industrie métallurgique, les soudeurs et les installateurs ont démontré des niveaux significativement plus élevés de monoxyde d’azote dans l’air expiré. Cela peut refléter une inflammation des voies respiratoires associée à des effets aériens caractéristiques de ce groupe de travailleurs» — Docteur en sciences médicales Denis Vinnikov, professeur du département de biochimie nommé d’après l’académicien T. T. Berezov RUDN University.
Les résultats sont publiés dans la revue International Archives of Occupational and Environmental Health.
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