«Quand je rentrerai chez moi, je veux ouvrir une entreprise dans le secteur bancaire»: Mupegnu Nzussi Kevin Gras, doctorant de la RUDN, originaire de la République du Congo

«Quand je rentrerai chez moi, je veux ouvrir une entreprise dans le secteur bancaire»: Mupegnu Nzussi Kevin Gras, doctorant de la RUDN, originaire de la République du Congo

Kevin Gras, doctorant de la Faculté de l’économie de la RUDN, parle à Mupegnu Nzussi de la recherche sur la corruption, de son parc préféré à Moscou et des principales compétences d'un économiste.

Comment s’est passé votre premier jour à Moscou?

Je suis arrivé à Moscou au début du mois de janvier. Je me souviens maintenant de l’aéroport de Sheremetyevo, du gel et de beaucoup de neige. Avant d’étudier en Russie, j’avais étudié le génie mécanique, puis le génie pétrolier et gazier à l’Université arabe des sciences en Tunisie. Ensuite, je suis venu à Moscou et je me suis inscrit en pétrole et gaz et en gestion à la RUDN.

Pourquoi la Russie?

Ce pays est lié à l’histoire de mon continent. Et le nom de la RUDN est celui de l’un des hommes politiques africains les plus célèbres: Patrice Lumumba.

Après le pétrole et le gaz, vous avez entamé des études de doctorat en économie. Quelles sont les compétences d’un bon économiste?

Un bon spécialiste ne se contente pas de comprendre les théories économiques. Je pense qu’il doit:

Ne pas avoir peur de la nouveauté. Il faut être capable de travailler à l’intersection des sciences, d’utiliser et de créer de nouvelles approches interdisciplinaires. La réponse ne se trouve jamais en surface — il faut creuser.

Être capable de travailler avec des données volumineuses (big data). Pour tracer des modèles, il faut les isoler. Pour le faire, vous devez développer des compétences analytiques.

Avoir le sens des finances. Pour réguler des flux financiers importants, il faut commencer par soi-même. Si une personne n’est pas capable de gérer son propre porte-monnaie, que dire des sommes de plusieurs millions de dollars?

Sur quoi porte votre thèse de doctorat?

 

Pour développer l’économie d’un pays, il faut connaître au mieux les aspects de sa vie politique. J’analyse actuellement les relations économiques extérieures de la République du Congo avec l’Afrique, l’Eurasie et les autres continents. Il existe différentes approches pour comprendre les partenariats internationaux. Et pendant longtemps, les relations internationales avec le continent africain ont été synonymes de «charité organisée» et les subventions accordées par les bailleurs de fonds n’ont pas permis un développement réel et efficace du continent. Je souhaite montrer quelles sont les perspectives d’une économie «sur un pied d’égalité» pour le continent africain et comment les processus nationaux sont liés à l’activité économique étrangère.

Vous êtes membre d’un projet de recherche dans le domaine de la conformité anticorruption. Que faites-vous dans ce groupe de recherche?

Je souhaite depuis longtemps faire des recherches sur le thème de la corruption — quelles formes elle peut prendre, comment elle est combattue dans différents pays et organisations internationales. L’objectif de notre groupe de recherche est de systématiser toutes les connaissances accumulées dans ce domaine. Nous avons déjà obtenu les premiers résultats. Pour la première fois en Russie, nous avons constitué et systématisé une base scientifique sur la conformité anticorruption moderne. Elle est actuellement préparée en vue de son enregistrement auprès de Rospatent. Nous avons récemment achevé un rapport analytique sur le rôle des Nations unies et de l’UNESCO dans la lutte contre la corruption. Il a été envoyé à l’administration présidentielle.

Que ferez-vous après vos études de doctorat?

Après mes études, je rentrerai chez moi. Je souhaite y ouvrir une entreprise — une banque en ligne, que je transformerai ensuite en un écosystème bancaire. Je suis actuellement en train de rédiger un modèle d’entreprise et de créer une stratégie de financement de l’entreprise. Ce sont les produits bancaires russes qui m’ont incité à lancer un tel projet! Il est très pratique d’avoir accès à des cartes de débit et à des cartes numériques dans une seule application, de pouvoir échanger des devises, d’ouvrir rapidement un compte de dépôt ou d’épargne et de commencer à investir. Je rêve de créer un tel produit.

Reviendrez-vous à Moscou?

En tant qu’homme d’affaires et touriste, oui!

Comment vous reposez-vous?

Moscou est une ville très verte, et j’aime me promener dans la ville et sortir dans la nature. Le parc de Yuzhny Butovo est mon lieu de prédilection. Il y a un lac et beaucoup de verdure.

Trois mots pour décrire votre vie dans 10 ans...

 

Affaires. Créativité. Professionnalisme.

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