Pourquoi un étudiant guinéen a décidé d'étudier les droits de l'homme à URAP
— Nous vivons dans une société en conflit. — Dit le futur avocat. — J’ai réalisé que je ne resterai pas oisif et qu’un jour j’utiliserai mes connaissances et mon expérience pour aider ceux qui en ont besoin.
Il est donc arrivét que Caleb n’avait pas voulu pas suivre son père et s’était fixé un objectif global, dans un sens, romantique: protéger les gens contre les accusations infondées et de la cruauté des systèmes au pouvoir et des élites.
Caleb est titulaire d’un diplôme de premier cycle en droit privé en Guinée. C’est, donc, selon lui, une connaissance académique et très générale des théories de la propriété, de la définition d’Adam Smith de l’offre et de la demande et la de la théorie de l’accord social.
— Il y a beaucoup de connaissances qui, si on le souhaite, peuvent être réduites à des détails et appliqués dans la pratique, mais elles n’affectent pas les problèmes mondiaux, — dit Caleb. Par conséquent, j’ai choisi le programme de défense internationale des droits de l’homme. Des sujets plus vivants sont soulevés ici que dans le programme de premier cycle: le programme comprend, par exemple, les droits des peuples autochtones et les spécificités de la procédure pénale.
Mais en fin de compte, le principal argument de Caleb lors du choix d’un programme était que la protection des droits de l’homme est prescrite dans les lois de nombreux pays, mais est rarement mise en œuvre dans la vie réelle.
Travailler avec les gens, organiser et animer des discussions, savoir exprimer les besoins généraux de certains groupes sociaux est une partie importante des compétences pour une future spécialité. Pour s’adapter, Caleb a acquis de l’expérience dans les travaux publics — au cours de sa première année de maîtrise, il a été secrétaire aux affaires académiques de l’Association Africaine des étudiants de l’URAP qui comprend 34 communautés.
Après avoir obtenu son diplôme de master, Caleb prévoit de retourner dans son pays natal. Il dit que la jurisprudence est peut-être aujourd’hui la plus répandue parmi les jeunes et la plus demandée dans la société pour une spécialité en Guinée. L’étudiant explique cet intérêt non pas tant par des considérations pragmatiques que par le fait que de plus en plus de jeunes hommes et femmes s’efforcent d’aider les gens et de résoudre des problèmes sociaux.
Un dimanche d'hiver, à l'occasion de l'exposition «Russie», la RUDN a réuni des étudiants, des partenaires et des collègues et a organisé une conférence intitulée «Nous sommes différents! Nous sommes égaux! Nous sommes ensemble!». L'événement a eu lieu dans le pavillon 57 de la Société russe «Znanie». Ce jour-là, la salle était pleine à craquer.
À la veille de la nouvelle année, nous faisons le bilan des 365 jours écoulés et nous nous fixons de nouveaux objectifs pour l'année suivante. Dans nos études, nos recherches et notre travail, nous pensons à conquérir un sommet encore plus élevé.
L'université a résumé les résultats du principal concours de bénévolat «Bénévole de RUDN de l'année». Les gagnants sont 6 étudiants de 4 pays.