«Ne confondez pas le repos avec la paresse» note Kristina Demarchek, étudiante de RUDN
Pourquoi tu as choisi l’architecture à RUDN?
RUDN a gagné ma confiance par l’atmosphère amicale et l’attitude bienveillante de la commission d’accueil de l’Académie de génie. Je me passionnais toujours pour l’architecture gothique et classique, les éléments pensés et raffinés des bâtiments. Après l’école, j’ai déposé mon dossier à l’architecture d’abord, mais le dernier moment j’ai changé d’avis, et j’ai déposé mes documents au programme " Design de l’environnement architectural «. Lors du baccalauréat, je suis devenue plus autonome, j’ai trouvé mes instructeurs, dont de bons enseignants Larissa Savelieva et Nataliia Kalinina, que je remercie pour leur soutien. J’étais la responsable de notre groupe et la volontaire, le membre du comité d’étudiants de l’académie de génie, je participais dans les conférences et concours professionnels, j’ai obtenu la bourse Stanis. Les études à l’université seront toujours mon souvenir agréable. J’ai reçu un nombre des leçons de vie et dans la magistrature je suis revenue sciemment à mon objectif initial — devenir un architecte.
Tu crois ton métier est plus créatif ou technique?
Créatif, mais lié avec une grande quantité des nuancess techniques. Cнoncevoir et dessiner un » bel " bâtiment, ça ne suffit pas, on doit prednre en compte la situation géographique, les conditions climatiques, les particularités du lot de terrain, l’ensoleillement, la logique de déplacement des gens dans l’immeuble et les voies d’évacuation. L’un sans l’autre est impossible dans l’architecture. D’ailleurs, " être un architecte " ne désigne pas toujours le travail du dessinateur exclusivement et l’exécution des actes de routine, on peut être un architecte — criticien ou un architecte — chercheur. Cependant, même dans ce cas on doit passer une pratique d’architecture réelle, ressentir cette " cuisine " de l’intérieur. L’architecture est un procédé créatif, pendant lequel in doit résoudre la tâche réelle et concrète, prendre en compte le spectre de nuances — allant de l’utilisateur de l’immeuble aux matières de la construction de l’ouvrage.
J’aime la plupart des aspects du métier d’architecte, c’est l’équilibre de l’esprit créatif et de l’esprit technique. Je pense à continuer mes études en troisième cycle et à enseigner.
Ton projet a gagné le Concours panrusse de jeunes architectes " Design-perspective 2019 «. Quelle est sa particularité?
J’ai conçu pour ce concours le projet du design de l’intérieur de l’appartement à louer. Puisque ce projet sous-entend l’alternance continue des occupants avec la situation financière, l’âge et les préférences diverses, j’ai eu une tâche concrète : créer l’intérieur universel qui convient à tous. J’ai choisi le style Scandinave, il est universel et non difficile à réaliser. On utilise les meubles de formes simples, les matières naturelles et la gamme de couleurs délicates, proche aux nuances naturelles. Je crois que la clé du succès était la résolution de la tâche fixée et les méthodes du zonage de l’espace. À propos, je prépare un nouveau projet de l’intérieur du studio pour prendre part au concours » Design-perspective 2020 ″.
Quels types d’immeubles sont les plus difficiles à concevoir à ton avis?
Compte tenu la conception architecturale, ce sont les établissements des soins médicaux, parce qu’ils sont très difficiles du point de vue du procédé technologique. En ce qui concerne le dossier projet, ce sont les immeubles de grande hauteur et situés sur le relief compliqué, dans les conditions climatiques extrêmes, dans les zones sismiques. Ces ouvrages exigent les solutions de conception puissantes.
Qu’est ce que t’a aidé à t’adapter à Moscou?
En 2014, je suis venue de Kemerovo. Je suis tombée amoureuse à Moscou depuis le moment où je l’ai vu — par son rythme, architecture de la partie historique de la ville et son atmosphère. L’adaptation au foyer et à l’université se passait difficilement, parce que j’étais renfermée et discrète. Je n’avais aucune connaissance ici, mais j’ai réussi à trouver les proches. Mes voisines au foyer et mes camarades d’institut sont venus aussi d’autres villes, c’est pourquoi on aide toujours l’un à l’autre, on passait le check-up ensemble, faisait du sport, visitait des expositions. Ce sont eux qui m’ont aidé à m’adapter plus vite.
Comment lutter contre le burn-out?
Le burn-out, c’était avec moi presque après chaque session. J’ai eu l’épuisement le plus fort après la soutenance de diplôme. L’apathie m’a battu — je travaillais sur mon projet à l’usure. Il m’a fallu 3 mois pour me restaurer. Mon conseil : prenez le temps pour vous donner du repos, la santé est essentielle. Mais ne confondez pas le repos avec la paresse.
Quel était ton début aux conférences scientifiques?
C’était mon professeur en mécanique de structures Salem Khalebi qui m’a inspiré. Mon premier article était sur la contribution professionnelle des femmes architectes. Après cela, j’ai écrit 11 articles sur le design et l’architecture. Je conseille aux étudiants qui planifient d’écrire les articles de commencer le plus tôt possible. Plus vite on commence, plus de temps on a pour s’apprendre. Avant la magistrature vous aurez quelques publications, ce sera plus simple, certainement. Parlez avec votre professeur, choisissez le sujet qui vous intéresse, étudiez ce qui se passe autour de vous en milieu professionnel, puis organisez toutes vos idées à ce sujet dans un article.
Quels stéréotypes sur métier d’architecte on devait surmonter?
Je pense que le stéréotype le plus répandu dans le monde d’architecture est que la femme ne peut pas être un architecte réussi. Je préfère de ne rien faire à ce sujet. Si on fixe l’objectif et s’avance méthodiquement vers lui, tout est réel. Ma famille et mes amis, heureusement, toujours soutenaient mon choix professionnel.
Décris l’image de l’architecte à travers ses compétences
En ce qui concerne " hard skills «, l’architecte doit bien maîtriser les logiciels graphiques ArchiCAD, Revit, Adobe Photoshop, InDesign. La création des conceptions du projet, le dessin et la rédaction ultérieure des pièces graphiques sont de routine et prennent beaucoup de temps. Les logiciels économisent le temps de travail. Pourtant, les » soft skills " sont aussi très importants. Par exemple, savoir à trouver un contact avec n’importe quelle personne ; exposer ses pensées correctement ; se présenter ou présenter son projet ; savoir non seulement écouter mais entendre ; distribuer le temps rationnellement ; évaluer ses forces d’une manière adéquate, chercher, choisir, analyser des informations.
Quel est le problème à être une étudiante excellente?
Ce n’est pas difficile, mais je ne peux pas dire que c’est facile, parce que je place toujours haut la barre et je me fixe de nouveaux objectifs. Les études excellentes consistent en habitude de travailler et résoudre les problèmes à fond.
Depuis toute petite, j’habitais et faisais mes études en Tchéquie, c’était la cause pour laquelle je devais travailler dur pour surmonter la barrière linguistique à l’école. C’était la base de mon assiduité. Les études excellentes exigent de grands coûts intellectuels et temporels pour se préparer. Beaucoup de temps je passe à l’ordinateur, je lis la littérature professionnelle et les articles spécifiques, je crée des projets et accomplis des tâches pratiques. Je joue sur le long terme. Je suis certaine que le travail journalier apporte des résultats à long terme.
L’entretien a été tenu par Alina Tio
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