«Mon alter ego s’occupe maintenant des affaires d’infractions administratives, pendant que je m’entraîne à couronner mon mouvement clé huryo chagi» — Vladislav Larin, champion olympique et étudiant à l’Institut de droit de RUDN

«Mon alter ego s’occupe maintenant des affaires d’infractions administratives, pendant que je m’entraîne à couronner mon mouvement clé huryo chagi» — Vladislav Larin, champion olympique et étudiant à l’Institut de droit de RUDN

Deux rôles coexistent (lire: se disputent) en lui: champion olympique et juriste à succès. L’un argumente avec une médaille d’or, l’autre — avec une carrière brillante. Comment faire la transition? Comment concilier sport et études? Vladislav Larin, étudiant de l’Institut de droit de RUDN, champion olympique de taekwondo 2020, champion d’Europe, champion du monde, a répondu à ces questions dans son interview pour le projet médiatique conscaré à l’anniversaire de la RUDN «Des milliers d’histoires — une seule université.

Pourquoi le taekwondo?

Les parents ont vu à l’école une annonce pour un cours de taekwondo pour enfants. Le facteur décisif pour m’inscrire dans cette section, — cela ne m’intéressait pas d’ailleurs à l’époque, — était que le fils de l’amie de ma mère la fréquentait aussi. Je me suis rendu à ma première séance d’entraînement à contrecœur: je me résistais, chemin faisant je m’accrochais aux montants de la porte. Mes parents m’ont dit: «Vas-y une fois, si tu n’aimes pas, tu pourras quitter ». Mais j’ai aimé. Qui sait qui aurait obtenu l’or aux Jeux olympiques de Tokyo 2020 sans cette annonce ?

Comment parvenez-vous à combiner sport et études?

C’est difficile. Très dur. Le sport occupe la plupart de mon temps. Je m’entraîne professionnellement, et il y a généralement plus d’une séance d’entraînement par jour. Il semble que l’on puisse alterner entre le sport et les études: s’entraîner une demi-journée et étudier une demi-journée. Mais dans la pratique, ce n’est pas comme ça que ça marche. Une fois que vous avez effectué votre première séance d’entraînement, vous devez reprendre vos forces pour pouvoir en effectuer une deuxième. Si je consacre tout ce temps aux études, je ne pourrai pas faire le plein d’énergie et faire mes devoirs. C’est pourquoi je laisse tous les devoirs d’études pour la fin de la journée. L’activité physique finit et l’activité mentale commence. Je rentre à la maison, je m’assois au bureau pour travailler sur mes projets et mes travaux écrits jusqu’à l’heure du coucher. Il est encore plus difficile d’être déchiré entre les deux rôles — athlète et juriste — lorsque les camps d’entraînement et autres sorties commencent.

Pourquoi, après 19 ans de sport professionnel, avez-vous décidé de devenir juriste?

Au départ, je voulais faire des études supérieures dès la sortie de l’école. Je choisissait entre les relations internationales et le droit. Les relations internationales — parce que je suis doué pour les langues étrangères, je n’ai pas de problèmes de prononciation et j’aime les apprendre. Le droit — car une connaissance approfondie des lois de mon pays me permet de manœuvrer librement dans la vie. Souvent, diverses infractions commises à l’encontre des citoyens se produisent parce qu’ils ne connaissent pas la loi et leurs droits. Pour ma part, je veux faire preuve de bon sens et me construire une vie en sachant que je peux me défendre et défendre mes intérêts. Cela a fait pencher la balance.

Sur quel sujet envisages-tu de rédiger ta mémoire de maîtrise? Quelle est son importance?

Nous sommes maintenant en train de définir le sujet final. Nous réfléchissons au type de difficultés qui peuvent surgir lors de l’étude de telle ou telle question. Il est important qu’il soit intéressant et utile pour moi. Je veux me plonger dans un sujet qui n’a pas encore été étudié définitivement dans des dizaines d’autres ouvrages.

Quels sont tes projets pour ta carrière sportive et juridique à l’avenir?

Mon alter ego s’occupe actuellement d’affaires de droit administratif, pendant que je m’entraîne à rendre parfait mon coup clé — chagi huryo. Il serait intéressant de me lancer dans le droit de sport, par exemple. Actuellement, il y a beaucoup de controverse dans le sport sur le plan juridique, concernant à la fois les athlètes et les entraîneurs. Nous connaissons des exemples de scandales liés à la lutte contre le dopage, également dans notre pays. Je veux me battre pour que la justice reigne dans cette affaire. Mais il est encore difficile de faire des projets pour l’avenir — je ne sais pas ce qu’il en sera dans quelques années et si je serai aussi enthousiaste à l’idée de cette affaire. Je souhaite évoluer dans ce domaine, mais comme je suis un athlète actif, je fais des projets pour de nouvelles victoires dans le sport. Il n’y a pas de double champion du monde et de double champion olympique en taekwondo en Russie, c’est pourquoi j’ai des tâches très sérieuses jusqu’à la fin de 2024.

Comment doir être un vrai juriste?

Chaque personne devrait être un professionnel dans son domaine et aimer ce qu’elle fait. C’est le seul moyen d’atteindre le sommet. La tâche d’un bon juriste est de ne pas être partial, mais de protéger les droits des personnes et de rechercher la justice. Peu importe de quel côté un juriste travaille, tout le monde est égal devant la justice. C’est pourquoi vous devez être honnête à l’égard de votre travail, de vos collègues, de vos adversaires et de vous-même.

La RUDN a 62 ans cette année. Si la RUDN était un être humain, que lui offrirais-tu?

Il n’y a pas longtemps que j’ai compris la véritable signification de l’expression «le meilleur cadeau est un livre». Enfant, je n’aimais vraiment pas lire, mais lorsque j’ai développé cette compétence et que je suis tombé amoureux de la lecture, j’ai réalisé à quel point un livre est un bon cadeau. Je donnreais donc un livre en cadeau que la RUDN lirait avec plaisir et qui lui procurerait beaucoup d’émotions. Quand un livre évoque des émotions, même si elles sont négatives, c’est un bon livre.

Quelle est la «qualité» que tu apprécies le plus chez la RUDN?

Tout ce qui nous entoure change si rapidement — c’est une question de temps pour apprendre de nouvelles choses. Les connaissances demandées aujourd’hui évoluent à la vitesse de la lumière. Tous les domaines qui étaient pertinents il y a 5 ou 10 ans n’intéressent plus les gens aujourd’hui. À mon avis, la RUDN est l’une de ces universités qui suivent l’évolution du temps. Elle fournit des connaissances qui aideront les diplômés à prendre des décisions responsables pour eux-mêmes, pour leurs clients, pour leurs employés, pour leurs étudiants, et peut-être même pour le pays tout entier. C’est pourquoi j’apprécie et je respecte la RUDN!

Pour mémoire

En 2021, Vladislav a commencé son master en «Droit administratif et processus administratif» à l’Institut de droit de RUDN.

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