«Je me sens chez moi à la RUDN» — Selbi Khadzhieva, étudiante de l’Institut d’économie mondiale et de commerce de RUDN

Pourquoi as-tu décidé de faire tes études en Russie?

J’ai étudié selon les normes éducatives russes à l’école commune turkméno-russe portant le nom de A.S. Pushkin à Aсhgabat. Nous avons étudié dans le contexte de deux cultures — russe et turkmène — sur la base de la technologie pédagogique «Dialogue de deux cultures». Dès la 2ème classe — langue turkmène, dès la 5ème classe — histoire du Turkménistan. Nous avons également eu des activités éducatives — nous avons reproduit les dates importantes sur le plan national et spirituel des peuples russe et turkmène.

En 11ème classe, j’ai réussi mes examens, y compris l’Examen National Général, et j’ai été admise à la RUDN à la filière de formation " Économie" avec une spécialisation en économie mondiale. J’ai été attirée par le caractère international de l’Université. Je me sens chez moi ici.

Que signifie pour toi ta future profession?

C’est la réalisation des compétences et l’apprentissage continu. Être économiste, c’est apporter quelque chose d’utile et de nouveau à la société.

En outre, les connaissances de base de l’économie aident à comprendre la haute technologie, les innovations et les services de haute qualité. Ils optimisent les processus quotidiens et contribuent à les rendre automatiques. Par exemple, pour structurer un budget, il faut utiliser Excel (ou Power BI), et cela nous a été bien enseigné.

Qu’est-ce qui t’a motivé à présenter une demande pour la participation à «The Global Investment Banking Valuation Olympiad»?

Je voulais participer à un projet international global, apprendre de l’expérience d’autres gars et voir la qualité du travail des étudiants des autres universités à l’étranger. Toutes les tâches et tous les discours étaient en anglais. Non seulement je devais les faire correctement, mais être capable de les présenter en anglais. C’était un défi pour moi-même.

Lors de la dernière étape de l’Olympiade, votre équipe a analysé le modèle de fusion et d’acquisition d’EVRAZ. Quel est ce modèle et à quoi sert-il ?

Le modèle M&A (fusions et acquisitions) est le processus de fusion de sociétés pour augmenter le capital et développer l’activité. Les transactions basées sur ce modèle sont réalisées dans le but de créer de nouvelles opportunités de croissance pour l’entreprise, ainsi que pour renforcer l’activité principale et améliorer la rentabilité de l’entreprise.

Notre analyse du modèle de fusion et d’acquisition nous a permis de conclure qu’un rachat d’une entreprise russe similaire «Severstal» par EVRAZ ne serait pas raisonnable. Une fusion serait préférable, car la capitalisation boursière d’EVRAZ est inférieure à celle de «Severstal». Cela s’explique par le cours de l’action à la bourse. Pour analyser les modèles de fusion-acquisition, vous devez comprendre les principaux objectifs de la transaction et les critères de recherche d’une cible potentielle.

À votre avis, qu’est-ce qui vous a aidés à entrer dans les 10 meilleures équipes des Jeux olympiques?

La motivation de l’équipe. Nous voulions être dans le top 10 pour pouvoir partir pour Londres et nous mesurer aux meilleures équipes du monde. La délégation des tâches a également joué un rôle important. Chacun d’entre nous a fait de son mieux et a fourni un travail de qualité.

Quels défis as-tu dû relever pendant l’Olympiade? Qu’as-tu appris?

La principale difficulté est la nouveauté du projet. Mon équipe et moi n’avions jamais rencontré de tels cas auparavant. Nous avons dû évaluer la valeur de l’entreprise, effectuer une analyse financière approfondie et étudier de nombreux indicateurs afin d’aboutir aux bons calculs et conclusions. Non seulement nous devions résoudre l’affaire, mais nous devions l’analyser correctement. Nous avons appris à être systématiques et à apprendre progressivement.

Comment trouver/créer des personnes partageant les mêmes idées pour «déplacer des montagnes» ensemble?

La motivation et l’objectif de chaque membre de l’équipe sont importants. Et aussi le facteur le plus important — les «soft skills» que nous acquérons au cours des études universitaires. Il vaut la peine de chercher des personnes partageant les mêmes idées dans le même domaine. Toute mon équipe était composée de mes camarades de groupe. Nous étions tous intéressés par le projet, il n’y a donc eu aucun problème avec l’efficacité de l’équipe.

Comment arrives-tu à maîtriser l’excitation avant les interventions?

Un plan de travail, selon lequel la présentation est structurée, est utile. J’utilise le plus souvent une méthode simple: je prends une feuille de papier et j’écris tout de A à Z. De cette façon, je vois la tâche de manière plus simplifiée et, surtout, j’évite à pronocer les choses peu signifiantes. Avec un plan, vous savez exactement de quoi vous allez parler. Il est également important d’utiliser des éléments interactifs qui peuvent maintenir l’attention. Cela contribue à l’ambiance générale de l’intervention. Et vous pouvez également enregistrer les répétitions des interventions — je me corrige et mon cerveau capte automatiquement la situation en direct.

Si tu regardes en arrière, comment t’es-tu transformée pendant ton séjour à la RUDN?

J’ai appris à prendre des responsabilités, à établir les bonnes communications, à surmonter les difficultés, à tout apprendre en même temps. Ici je suis devenue adulte.

Quelle est la «qualité» que tu apprécies le plus chez la RUDN?

RUDN est un «pool» entier de qualités qui ont le plus de valeur pour moi. C’est l’amitié, l’unification, l’apprentissage continu, le travail sur soi, le soutien et, surtout, le confort.

Si la RUDN était un être humain, que lui offrirais-tu pour son anniversaire?

Ce serait un cadeau national cher à mon cœur. Je suis Turkmène, donc je donnerais un tapis en toile avec des ornements nationaux et une statuette du «cheval Akhalteke».