«Inculquer l’amour de la langue et de la culture russes est un grand bonheur pour moi», — Miléna Cherbakova, étudiante en master à l’Institut de langue russe de RUDN.

«Inculquer l’amour de la langue et de la culture russes est un grand bonheur pour moi», — Miléna Cherbakova, étudiante en master à l’Institut de langue russe de RUDN.

Dans cette interview Miléna parle du développement des technologies numériques, de l’enseignement et de la réalisation de ses rêves.

Milena, tu as reçu ta licence à la RUDN, pourquoi as-tu décidé de faire ta maîtrise aussi à cette université?

J’ai obtenu mon diplôme avec succès, j’ai toujours aimé être ici. La qualité de l’enseignement, le large éventail de disciplines, la profondeur des connaissances, l’implication des enseignants. Honnêtement, j’ai envisagé d’autres options — la linguistique à MGIMO ou à l’Université d’État de Moscou (MSU). Mais le dernier jour de la remise des dossiers j’ai appris l’existence d’une nouvelle filière de master à l’Institut de la langue russe de RUDN. Je suis donc devenue étudiante en master en «Innovations numériques en philologie» où les compétences en sciences humaines sont combinées aux compétences techniques et numériques.

Un philologue numérique, ça sonne bien. Dis-moi, pourquoi as-tu pris ce risque?

J’allais devenir traductrice, mais les classiques commencent à faire partie du passé. En troisième année d’études j’ai sérieusement envisagé l’informatique. Maintenant j’ai l’occasion d’évoluer avec ma «base philologique» vers de nouveaux domaines de recherche scientifique — l’informatique et la linguistique cognitive.

Quelle innovation numérique t "accroche«?

Le fonctionnement des dictionnaires électroniques. Au cours des dix dernières années les services de traduction de l’anglais vers le russe sont devenus un concurrent puissant des traducteurs «vivants», c’est ainsi que la traduction automatique s’est perfectionnée. Dès la troisième année nous réalisions des missions en quelques minutes — le texte généré automatiquement était si cohérent que nous n’avions même pas besoin de le réviser. Pour moi, la question s’est posée: comment utiliser efficacement les technologies innovantes dans l’enseignement des langues?

Si on parle de l’enseignement, qu’est-ce qui t’a donné envie d’enseigner?

Depuis mon enfance, j’ai toujours voulu être professeur. J’ai commencé par des cours particuliers, puis j’ai donné des cours dans une école. À cette époque, travailler dans une université était mon rêve le plus profond et le plus dur. Je me suis plongée dans les sciences au niveau de la licence, ce qui m’a aidé à entrer dans le programme de master sans frais d’inscription, puis j’ai obtenu un emploi au département de la langue russe № 5 de l’Institut de la langue russe de RUDN.

Je ne peux même pas vous dire à quel point c’est cool de réaliser un rêve, d’atteindre un objectif. C’est une grande réussite pour moi personnellement. Et réaliser que l’on a devant soi une carrière universitaire et d’enseignant est encore plus merveilleux. J’aime enseigner la culture de parole aux étrangers en leur expliquant non seulement la grammaire de la langue russe, mais aussi les nuances de l’étiquette. Dans les cours supplémentaires, je leur fais découvrir les traditions des peuples de Russie. Et comment ils parlent avec des yeux brûlants des coutumes de leur pays natal, des valeurs du peuple et de leur famille...

Parmi les nombreux événements scientifiques, quelles sont les conférences dont tu te souviens le plus?

Une fois, j’ai pris la parole lors d’une conférence sur la communication interculturelle avec un article sur la linguistique informatique. Normalement, je ne faisais que de la grammaire et de la théorie de la traduction, mais c’était la première fois que je travaillais sur ce sujet. C’était particulièrement agréable d’entendre les éloges des participants.

Une autre conférence sur les méthodes d’enseignement du russe comme langue étrangère a eu lieu en Turquie. Mon superviseur prenait la parole en Turquie en présentielle et moi — à distance. De façon inattendue, des locuteurs de russe, d’anglais et de turc se sont intéressés à notre rapport.

Qu’est-ce qui t’aide à rester énergique?

La communication avec les gens. C’est pourquoi j’apprécie particulièrement mon travail, car je communique principalement avec des étudiants.

Et aussi mon aspiration dans le travail et les études à tout ce qui est nouveau, inhabituel, peu étudié. Je participe à des conférences, à des tables rondes et j’écoute aussi des conférences en d’autres domaines. Je choisis toujours ce qui est difficile et peu familier.

Quel est le métier de ton rêve?

L’Enseignant, et j’ai choisi cette profession il y a longtemps. L’activité et l’enthousiasme des écoliers ou des étudiants sont une charge de positivité pour chaque jour. Inculquer l’amour de la langue et de la culture russes est un grand bonheur pour moi.

Quelle est ta devise dans la vie?
 

«À travers les épines vers les connaissances» — une «per aspera ad astra» légèrement transformée. Il n’est pas nécessaire de viser les étoiles, car les «étoiles» sont une métaphore du pouvoir, du succès, de la réalisation ambitieuse des désirs. La connaissance, en revanche, reste éternelle, que l’on étudie, recherche ou enseigne.

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