«Dans dix ans, j'envisage de prendre un poste dirigeant dans mon pays d'origine»: un étudiant mauritanien fait part du secret d'une planification de vie réussie
Mon chemin était inhabituel. Après des études à la faculté des lettres de mon pays d’origine, j’ai décidé de poursuivre mes études en Russie. Cependant, trois années d’études de premier cycle n’étaient pas suffisantes pour poursuivre les cours de master. Maman a donné un bon conseil: «S’il est impossible de changer les circonstances, change ton attitude à leur égard», et elle m’a conseillé de m’essayer dans un autre domaine. J’ai appris que des étudiants de 158 pays du monde faisaient leur études à l’URAP et j’ai compris que c’était ma chance de devenir un leader.
C’était une décision difficile mais juste. J’ai réfléchi, analysé la situation dans le pays — au cours des cinq dernières années, plusieurs grands gisements de pétrole et de gaz ont été découverts en Mauritanie. Le choix s’est porté sur le programme de géologie de l’Académie d’ingénierie de l’URAP.
Pourquoi les gens quittent-ils la Mauritanie pour la Turquie ou l’Europe, mais pas pour la Russie? S’ils connaissaient les possibilités de ce pays, ils seraient certainement venus ici! Pendant nos études à l’URAP, nous avons fait chaque année un stage dans le Caucase, à Kazan et à Sotchi. C’était intéressant de faire des recherches sur le terrain et de voir la Russie de l’autre côté: pas de gratte-ciels, mais d’immenses montagnes, grottes et champs. Au cours de la mission, nous avons obtenu des données sur les roches, étudié la minéralogie, la géochimie et la cristallographie, et découvert la composition des matériaux au microscope. Saviez-vous que les roches ne sont presque jamais pures, sans impuretés, puisqu’elles sont constituées de différents composés minéraux? Comme aux échecs, pour lesquels je me passionne depuis de nombreuses années, un mauvais coup peut ruiner quarante bons. Une conclusion erronée sur la composition du matériau affecte les résultats de l’ensemble de l’étude. Après mes études, je prévois de retourner en Mauritanie avec un grade universitaire. Il est nécessaire pour que mon rêve se réalise: je veux occuper un poste dirigeant, peut-être — devenir ministre des Mines. J’ai eu l’opportunité de travailler en tant que professeur d’anglais — c’est une profession très demandée dans mon pays. Mais j’ai décidé que je pourrais me rendre utile pour mon Etat. Dans cinq ans, je me vois comme directeur d’une des plus grandes sociétés minières de Mauritanie, et dans dix ans, peut-être ministre.
Un dimanche d'hiver, à l'occasion de l'exposition «Russie», la RUDN a réuni des étudiants, des partenaires et des collègues et a organisé une conférence intitulée «Nous sommes différents! Nous sommes égaux! Nous sommes ensemble!». L'événement a eu lieu dans le pavillon 57 de la Société russe «Znanie». Ce jour-là, la salle était pleine à craquer.
À la veille de la nouvelle année, nous faisons le bilan des 365 jours écoulés et nous nous fixons de nouveaux objectifs pour l'année suivante. Dans nos études, nos recherches et notre travail, nous pensons à conquérir un sommet encore plus élevé.
L'université a résumé les résultats du principal concours de bénévolat «Bénévole de RUDN de l'année». Les gagnants sont 6 étudiants de 4 pays.