Une étude d’un étudiant en master de la RUDN sur l'Arctique et l'Extrême-Orient a remporté un concours d'articles des jeunes politologues

À quoi bon participer à de telles compétitions?

J’ai déjà participé à des concours scientifiques, par exemple au forum Lomonossov de l’université d’État de Moscou, mais c’était la première fois que j’ai gagné. C’était particulièrement agréable de le dire à ma mère la veille du Nouvel An — elle en est très fière. Il y a de nombreux avantages outre les émotions. Participer à des concours scientifiques permet de développer les compétences nécessaires à une carrière de scientifique, et je veux faire de la recherche de manière professionnelle. Mon dossier est sur le point d’obtenir une nouvelle ligne dans une édition respectée, car mon article a été accepté pour impression dans la revue «Russian Political Science» sans révision complémentaire. Et j’ai également quelques idées pour l’Assosiation professionnelle d’étudiants (APÉ) «Politique sans frontières» dont je suis membre.

Quel est le sujet de l’article gagnant?

Il s’agit d’un article sur les intérêts de la Russie dans l’Arctique et en Extrême-Orient. Le document est basé sur les idées scientifiques d’éminents politologues, politiciens et économistes. On pense que la progression du développement dans cette macro-région s’est ralentie. Nous avons exploré les causes et proposé des solutions. En particulier, nous avons fourni une analyse des nouveaux aspects de l’intégration eurasienne.

Quelles solutions proposez-vous?

Parmi les scénarios proposés pour répondre aux défis régionaux et mondiaux figure le développement du potentiel de transport et de logistique. Il est également possible de combiner le potentiel de l’intégration eurasienne avec le projet international de la Route de la soie qui a été lancé par la Chine et ses partenaires. Une compréhension régionale peut être trouvée en protégeant les intérêts des petites nations et en faisant preuve d’ouverture dans le domaine de la recherche scientifique et environnementale dans l’Arctique.

Comment avez-vous choisi votre sujet?

Je fais mes études de mastère dans le programme «Défis politiques d’un monde en voie de globalisation», le sujet est donc au centre de mes intérêts de recherche. De nombreux pays ont des priorités dans le développement prudent de l’Arctique, y compris la Russie. Dans le même temps notre pays dispose d’énormes opportunités, compte tenu de son potentiel naturel, énergétique et logistique.

Comment avez-vous appris l’existence du concours?

J’ai découvert le concours sur la chaîne Telegram de la Chaire de science politique comparée. Vingt domaines thématiques ont été donnés. J’ai juste fait travailler les matériaux. J’ai écrit un article et l’ai montré à mon superviseur Daria Borissovna Kazarinova. Elle m’a donné des conseils pour affiner le texte. Nous avons tout fait à temps, et un mois plus tard les noms des gagnants étaient connus — j’étais parmi eux.

Quels conseils pouvez-vous donner aux chercheurs en sciences humaines?
 

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