«RUDN symbolise les possibilités pour nous. Chaque jour elle nous permet de faire encore un pas et avancer vers nos buts et nos rêves»,- Bodsouren Chimedtseai, diplômée de la RUDN

«RUDN symbolise les possibilités pour nous. Chaque jour elle nous permet de faire encore un pas et avancer vers nos buts et nos rêves»,- Bodsouren Chimedtseai, diplômée de la RUDN

Etudiante, bénévole, membre de stoyotryad, militante… Bodsouren Chimedtseai, étudiante de la faculté d’économie de la RUDN, ressortissante de la Mongolie, acquiert le titre de la « Meilleure diplômée 2019 ». Bodsouren a accepté de nous parler de la langue russe, de l’amitié des peuples et de son secret de la réussite dans l’activité d’une étudiante et d’une militante.

Je suis originaire de la ville de Gobi du sud en Mongolie. C’est l’extrême sud, à la frontière avec la Chine. Quand je me suis inscrite à la faculté de la langue russe je ne connaissais &aucun mot en russe, je ne savais même pas dire bonjour. Je communiquais en anglais.

Mais puis on s’est adapté, parfois on utilisait quand-même les gestes et le «body language». Mais en 2e année je pouvais déjà tout comprendre et prendre des notes en russe. Je me suis faite des amis aussi.  

La langue russe est l’une des langues les plus difficiles dans le monde. Ma phrase préférée en russe c’est «Mieux vaut tard que jamais» («lutchche pozdno, tchem nikogda»). En Mongolie on a l’habitude de tout faire à temps, c’est un système assez strict. En Russie ce n’est pas comme ça. C’est plus flexible. Je me souviens que j’étais choquée de voir les étudiants russes se préparer aux examens aux dernier moment. Heuresement, ce n’est pas la règle générale (rires).

Tout au liong de mes années d’études universitaires j’étais très active. J’ai été présidente de la communauté des étudiants de la Mongolie. Quand les nouveaux étudiants arrivent à l’université, ils ont besoin d’aide, il faut qu’ils s’adaptent à un nouveau milieu et tout, j’ai donc toujours essayé d’être là pour leur venir en aide.

C’est grâce à ma voisine de chambre que je suis devenue bénévole. Nous nous sommes inscrites comme bénévoles auprès du Centre « Bénévoles du monde » de la RUDN. Les bénévoles vont souvent dans les orphelinats, ils aident à organiser des événements. Mon amie a vu que je dansais assez bien et donc elle m’a proposé de danser sur scène. Aujourd’hui je fais un peu toutes les danses : danses nationales, danses latines, danses africaines, aphganes, russes. J’ai également participé au concours «Miss Gumsots».

Une autre activité qui constitue toute une page dans ma vie d’étudiante c’est l’Equipe des jeunes bâtisseurs « Stroyotyad » de la RUDN qui porte aussi le nom de «  Méridien de l’amitié ». Je l’ai commencé quand j’étais encore en première année d’études , en hiver et j’y suis restée pendant 6 ans. La plupart des étudiants qui sont dedans sont des étrangers, donc cela permet de découvrir les cultures différentes, d’apprendre des mots du langage quotidien. Afghanistan, Bangladesh, Sri-Lanka, Afrique, Amérique Latine.

On me demande souvent comment j’arrivce à tout faire à temps. Mais il n’y a pas de secret. Il faut juste tout faire à temps.

J’ai terminé mes études à l’Université RUDN maintenant. J’en garde un très bon souvenir, car RUDN c’est l’amitié avant tout. Il y a beaucoup de différences entre nous tous : cultures, langues, preque tou_çt est différent. Mais RUDN est là pour nous unir.

RUDN nous apprend la patience, on y fait nos études, on y travaille, et comme ça on devient plus forts, plus résistant. Chaque jour RUDN nous donne une chance et nous rapproche de nos rêves.

Par Varvara Timtchenko

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