Le scientifique RUDN a montré un nouveau mécanisme pour la formation d'effets anticancérogènes dans le microenvironnement tumoral

Le scientifique RUDN a montré un nouveau mécanisme pour la formation d'effets anticancérogènes dans le microenvironnement tumoral

Le scientifique RUDN, en collaboration avec des collègues allemands, a montré pour la première fois les capacités uniques de la recherche sur la protéine CD38 dans les mastocytes à l’aide de technologies d’immunohistochimie multiplex. Les résultats ouvrent de nouveaux horizons dans la recherche sur les effets anticancérogènes du microenvironnement tumoral et le développement de méthodes prometteuses d’immunothérapie du cancer.

Dans la protection du corps contre les tumeurs, les mastocytes sont impliqués, qui ont un potentiel multiforme dans la formation des caractéristiques biologiques moléculaires d’un microenvironnement tissulaire spécifique. Les mécanismes de cette participation ne sont pas encore complètement clairs et sont au centre de la recherche biomédicale fondamentale la plus pertinente sur la tumorigenèse. L’un des outils possibles pour étudier la question est l’évaluation de la teneur en protéines CD38 dans les mastocytes, qui ont déjà appris à étudier sur les lymphocytes, les globules rouges, les plaquettes, les neurones et de nombreuses autres cellules. Le professeur RUDN, en collaboration avec des collègues allemands, a prouvé que le CD38 dans les mastocytes peut être littéralement vu et compté in situ — à l’aide de technologies d’immunohistochimie multiplex.

«De nouvelles données sont nécessaires sur la possibilité de détecter et de déterminer l’activité de CD38 dans les cellules du microenvironnement tumoral présentant un potentiel de régulation prononcé. Parmi eux, les mastocytes, qui ont un large potentiel dans la formation d’effets protumorogènes et anticancérogènes, sont particulièrement importants. Ces cellules sont une cible prometteuse pour l’immunothérapie du cancer. Cependant, jusqu’à présent, il n’y a pas de travaux consacrés à l’étude de l’expression et de l’imagerie de CD38 dans les mastocytes», — Dmitry Atyakshin, MD, directeur du centre de ressources scientifique et pédagogique pour les technologies innovantes d’immunophénotypage, de profilage spatial numérique et d’analyse ultrastructurale de la RCD.

Les médecins ont prouvé que l’expression de CD38 dans les mastocytes spécifiques à l’organe in situ peut être étudiée à l’aide de méthodes d’immunohistochimie multiplex permettant de détecter les protéines nécessaires dans des composants spécifiques des tissus avec un anticorps approprié. Une «étiquette» est appliquée sur les anticorps — un colorant fluorescent ou une enzyme. Lorsqu’un anticorps se lie à la protéine désirée, le produit «marqué» de leur réaction peut être vu au microscope optique. La conception de l’étude impliquait l’étude des mastocytes dans le biomatériau humain de divers organes normaux et pathologiques, notamment la peau, les amygdales, la glande mammaire et la moelle osseuse. Les échantillons ont été étudiés à l’aide de technologies d’analyse immunomorphologique multiplex. Ses résultats ont été non seulement la détection de l’expression de l’exoenzyme dans une région d’intérêt spécifique, mais aussi la clarification de l’interaction sélective des cellules immunocompétentes d’un microenvironnement tissulaire spécifique avec l’imagerie des caractéristiques cyto — et histotopographiques. En conséquence, les médecins ont reçu une série de" photos " de CD38 dans des mastocytes de différents tissus avec un large champ d’interprétation des effets Pro — et antitumorogènes.

Les résultats de l’étude morphologique moléculaire ont montré que l’expression de CD38 dans les mastocytes n’est pas seulement spécifique à l’organe, mais dépend également de la nature du processus pathologique. Les médecins ont également attiré l’attention sur les détails biotechnologiques importants de l’étude, liés aux caractéristiques conformationnelles des anticorps utilisés contre divers épitopes CD380. Par exemple, les anticorps anti-cd38 du clone SP149 isolés du corps du lapin se sont révélés les moins efficaces pour détecter CD38 dans les tissus des amygdales et de la moelle osseuse. Ainsi, les technologies actuelles d’immunophénotypage permettent l’utilisation de mastocytes CD38 en tant que marqueur important du microenvironnement tumoral et l’identification de nouveaux mécanismes moléculaires pathogéniques pertinents pour la cancérogenèse.

«Les résultats de l’étude ont montré la possibilité fondamentale d’identifier CD38 dans les mastocytes humains et ont ouvert de nouvelles voies stratégiques pour découvrir les mécanismes fondamentaux de la cancérogenèse. Cependant, dans les études futures, il est nécessaire de prendre en compte les caractéristiques des anticorps utilisés, qui déterminent leur affinité pour les schémas spatiaux des épitopes de la protéine CD38», — Dmitry Atyakshin, MD, directeur du centre de ressources Scientifique et pédagogique pour les technologies innovantes d’immunophénotypage, le profilage spatial numérique et l’analyse ultrastructurale de RUDN.

Les résultats sont publiés dans la revue Cells.

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